Syndrôme d'aliénation parentale

syndrome d'aliénation parentale

Le syndrôme d’alinéation parentale est un concept inventé par Richard Gardner dans les années 80. C’est le même auteur qui prône l’inceste et sa dépénalisation.

Aucune revue scientifique n’a jamais accepté de publier ses écrits. C’est pourquoi il a tout publié à compte d’auteur.

Cela ne l’a pas empeché d’être prolixe et de se faire pas mal d’amis, notamment dans le monde masculiniste. Ses idées se sont répandues comme une traînée de poudre alors même que ce fameux syndrôme n’est par reconnu par les classifications scientifiques de référence ou par l’OMS. Aucune autorité scientifique n’a accepté de donner un quelconque crédit à ses divagations. En effet, Richard Gardner prône, dans le même ouvrage, l’aliénation parentale et le devoir paternel d’initier ses enfants à la sexualité par des passages à l’acte. En d’autres termes, il prône la pédo-criminalité.

Malheureusement, cette notion de syndrôme d’aliénation parentale a pointé le bout de son nez dans la jurisprudence et est à l’origine de nombreux jugements ôtant la garde à la mère pour confier l’enfant au père incestueux, blanchi des accusations d’inceste.

Le syndrôme se définit comme étant l’invention d’un prétendu inceste ou de prétendue violence de l’autre parent à l’égard de l’enfant dans le but de rompre tout lien entre le parent et l’enfant. Evidemment, c’est souvent les mères qui essaient de protéger leur enfant contre un père violent.

La jurisprudence française actuelle a pour résultat de couper ou limiter les liens entre le parent protecteur et l’enfant en confiant la garde au parent accusé prétendument à tort.

Il existe, évidemment, des parents maltraitants et des parents manipulateurs, y compris parmi les mères. Cependant, les éléments de diagnostics ne sont absolument pas ceux invoqués par Richard Gardner. Au contraire, la plupart des éléments qu’il invoque relève plutôt du syndrôme de stress post-traumatique qui peut découler directement de faits de violence, notamment de pédocriminalité, justement.

 

 

Miriam Ben Jattou

Références juridiques

  • Convention d’Istanbul

Ressources internes

Avec le soutien de

X
Retour en haut