L'extrême droite, l'ennemie des femmes

Pourquoi l'extrême droite n'est pas l'alliée des femmes : un regard critique sur leurs politiques

Bienvenue dans ce billet de blog où nous allons démystifier un mythe tenace : l’idée que l’extrême droite serait une alliée des femmes. Attachez vos ceintures ! On va explorer pourquoi cette notion est aussi crédible qu’un flamant rose en Belgique.

Introduction

Les élections belges se rapprochent. Les partis politiques entrent en campagne. L’occasion, donc, de revenir sur un point essentiel à nos yeux.

L’extrême droite n’a jamais été et ne sera jamais une alliée des femmes. Même si certain.e.s essaient de nous le faire croire.

Ainsi, l’extrême droite se présente comme le défenseur de la patrie, de la tradition et de la famille. Mais qu’en est-il réellement de ses positions vis-à-vis des femmes ? Dans ce billet, j’ai envie d’explorer quelques raisons pour lesquelles l’extrême droite n’a jamais été et ne sera jamais une solution pour les femmes.

L’extrême droite et le patriarcat

Revenons à la base. L’extrême droite est un mouvement politique. Elle se base sur des valeurs traditionnelles et conservatrices. Ces valeurs incluent une vision patriarcale de la société. Ainsi, elles considèrent les hommes comme supérieurs aux femmes.

Cette idéologie se reflète dans les politiques proposées par l’extrême droite. Par exemple, elles ont tendance à limiter les droits des femmes et à renforcer les stéréotypes de genre.

Les femmes et l’extrême droite : un mariage de convenance ?

L’extrême droite développe un discours simpliste. Elle défend également des solutions radicales. Dès lors, elle peut sembler séduisante à première vue.

Mais détrompez-vous, mesdames et messieurs. Derrière le vernis se cachent des réalités bien moins reluisantes.

Le mythe de la protection des femmes

L’extrême droite aime se présenter comme le rempart ultime contre les dangers qui menacent les femmes.

Mais l’extrême droite est également connue pour minimiser la violence envers les femmes. Elle préfère blâmer les victimes plutôt que les agresseurs.

On observe ainsi que les partis d’extrême droite ont tendance à rejeter les statistiques sur la violence domestique. Dès lors, ils remettent en question la légitimité des mouvements féministes qui luttent contre ces violences.

En revanche, ses partisan.e.s aiment instrumentaliser le sujet des violences faites aux femmes.

Ils/elles brandissent les dangers contre lesquels ils/elles entendent les protéger. Mais que sont ces dangers alors ?

Selon l’extrême droite, il s’agit principalement voire exclusivement de personnes d’origine étrangère.

Or, soyons claires, ce n’est pas en stigmatisant des groupes entiers de personnes qu’on protège qui que ce soit.

Et puis, les discours haineux et les politiques discriminatoires ne sont pas des gages de sécurité pour les femmes, bien au contraire.

La question des droits et de l’égalité

L’égalité des sexes et les droits des femmes ne sont pas les priorités de l’extrême droite. On le voit rapidement quand on examine les mesures proposées.

Derrière les discours populistes se cachent souvent des politiques rétrogrades. Celles-ci remettent alors en question les acquis des luttes féministes.

Par conséquent, on observe que l’égalité n’est pas leur tasse de thé. Sauf quand il s’agit de servir une vision conservatrice et patriarcale de la société.

L’extrême droite et les droits reproductifs

L’un des exemples les plus frappants de la position anti-femmes de l’extrême droite est leur opposition aux droits reproductifs. Les partis d’extrême droite s’opposent souvent à l’avortement, à la contraception et à l’éducation sexuelle.

De nombreux partis d’extrême droite s’opposent à l’avortement, même en cas de viol ou de danger pour la santé de la mère.

En outre, certains cherchent à restreindre l’accès à la contraception.

Pour les femmes, il s’agit vraiment d’une double peine !

Car ces politiques limitent la capacité des femmes à prendre des décisions éclairées concernant leur corps et leur santé. Or, cela peut entraîner des conséquences graves sur leur vie et leur bien-être.

Par conséquent, on voit vite combien ces partis cherchent à contrôler le corps des femmes. Ils souhaitent limiter leur accès aux soins de santé et restreindre leur liberté de choix.

La diversité et l’inclusion : deux mots absents du vocabulaire de l’extrême droite

L’extrême droite prône souvent un nationalisme étroit et excluant. Elle rejette alors toute forme de diversité et d’inclusion.

Pourtant, elle prétend parfois défendre les femmes en utilisant un discours féministe trompeur. Cependant, sa vision du féminisme est souvent limitée à la défense des femmes blanches, hétérosexuelles et cisgenres, excluant ainsi les femmes racisées, les femmes LGBTQ+ et les femmes issues de minorités.

De plus, leur instrumentalisation du féminisme leur sert à promouvoir des politiques racistes et xénophobes. En effet, comme rappelé plus haut, elle aime prétendre que les agresseurs sont majoritairement des personnes d’origine étrangère. Pourtant, les études sur le sujet sont unanimes : les violences existent dans toutes les sphères de la société.

Le rejet de la diversité et de l’inclusion

L’extrême droite défend des positions xénophobes, racistes et homophobes, qui rejettent la diversité et l’inclusion.

Ces attitudes peuvent avoir des conséquences négatives sur les femmes issues de minorités ethniques, religieuses ou sexuelles. Ainsi, celles-ci peuvent faire face à des discriminations multiples et à des obstacles supplémentaires pour accéder à l’éducation, à l’emploi et aux services de santé.

En outre, les politiques d’extrême droite visent à renforcer les stéréotypes de genre et les normes sociales restrictives. Elles limitent alors la capacité des femmes à exercer

Dès lors, les femmes issues de minorités, les femmes immigrées, les femmes LGBTQ+ sont souvent les premières à faire les frais de cette vision étriquée de la société. Pourtant, la solidarité féminine ne peut se construire sur des bases aussi fragiles.

Le soutien aux politiques économiques néolibérales

L’extrême droite défend, en outre, des politiques économiques néolibérales. Pensons ainsi à la réduction des dépenses publiques, la privatisation des services publics et la déréglementation du marché du travail.

Ces politiques ont souvent un impact disproportionné sur les femmes. En effet, elles sont plus susceptibles de travailler dans des emplois précaires et mal rémunérés. De plus, elles risquent davantage de dépendre des services publics pour répondre à leurs besoins fondamentaux.

En outre, les politiques économiques néolibérales peuvent renforcer les inégalités de genre en limitant l’accès des femmes à l’éducation, à la formation professionnelle et aux opportunités d’avancement.

Conclusion : un non catégorique à l’extrême droite

En somme, l’extrême droite n’a jamais été et ne sera jamais une solution qui soutient et défend les femmes. Derrière les discours enjolivés se cachent des politiques dangereuses pour l’égalité, la diversité et les droits des femmes.

Ainsi, son idéologie patriarcale, son opposition aux droits reproductifs, sa minimisation de la violence envers les femmes et sa vision limitée du féminisme ne font que perpétuer les inégalités de genre et renforcer les stéréotypes sexistes.

Or, les droits des femmes sont des droits humains fondamentaux. Dès lors, nous devons travailler ensemble pour les protéger et les promouvoir.

Restons vigilant.e.s ! Restons uni.e.s ! Et refusons les mirages d’une prétendue protection qui n’est qu’un leurre.

Sur ces mots, je vous laisse méditer sur la nécessité de rester vigilant.e.s face aux discours toxiques et aux politiques discriminatoires.

Les femmes méritent mieux que des promesses creuses et des faux-semblants.

Restons solidaires et engagé.e.s. Et continuons à lutter pour un monde où l’égalité et la justice ne sont pas de vains mots.

Miriam Ben Jattou

Avec le soutien de

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