L’Organisation Mondiale de la Santé définit les mutilations génitales féminines comme « toutes les interventions incluant l’ablation partielle ou totale des organes génitaux externes de la femme ou autre lésion des organes génitaux féminins pratiquées pour des raisons non médicales. Elles ne présentent aucun avantage pour la santé et sont préjudiciables à bien des égards aux jeunes filles et aux femmes ».
Notons qu’elles sont généralement pratiquées sur des jeunes filles entre 4 et 14 ans.
Attention, le paragraphe suivant contient des informations sensibles qui peuvent choquer.
Il existe 4 types de mutilations génitales féminines :
Les conséquences à court comme à long terme sont multiples et d’une gravité majeure, autant sur le plan physique et sexuel que sur le plan psychique.
Dans le monde, les MGF concernent près de 200 millions de femmes et de filles. Plus précisément, en Belgique, selon une étude réalisée en 2016, plus de 25.900 sont soit déjà excisées, soit à risque.
En 2001, l’article 409 du Code pénal belge entre en vigueur. Il prévoit une peine de trois à cinq ans d’emprisonnement pour tout auteur d’une mutilation génitale féminine. Cet article punit également la tentative de cette pratique d’une peine d’emprisonnement de 8 jours à un an depuis 2014.
Par ailleurs, en Belgique, les associations GAMS Belgique et Intact travaillent spécifiquement sur cette question. En effet, leur objectif est de contribuer à l’abandon des mutilations génitales féminines partout dans le monde. Dès lors, leurs missions sont notamment la prévention, la concertation, le soutien émotionnel et l’éventuel accompagnement juridique des victimes.
Notons qu’en 2018, aucun dossier n’a été ouvert concernant les mutilations génitales féminines.
Manon L’Hoir