Les idées reçues sur les violences conjugales et les féminicides

TW : violences, meurtre, suicide, viols.

Définition de féminicide

“meurtre d’une femme parce qu’elle est une femme« 

Définition des violences conjugales

“Les violences dans les relations intimes sont un ensemble de comportements, d’actes, d’attitudes, de l’un des partenaires ou ex-partenaires qui visent à contrôler et à dominer l’autre.” selon Amnesty.

Violences conjugales

Le féminicide n’est pas un meurtre fait sous la “passion”

Les médias ont tendance à parler de crimes passionnels mais c’est incorrect. De plus, les violences conjugales sont faites dans un but de contrôle, comme dit plus haut. Une recherche de domination. L’amour ne rentre pas en jeu.

Les violences conjugales ne sont pas un incident isolé

Les violences conjugales si elles ne sont pas prises en charge d’une façon ou d’une autre risquent de se solder par la mort du partenaire, qui est une femme dans la quasi totalité des cas (féminicide) (voir la publication de konbini). Elles se distinguent du conflit conjugal, qui peut se révéler violent mais n’implique pas la domination d’un partenaire sur un autre.

La prise en charge des victimes de violences conjugales est essentielle car la majorité des victimes de féminicide en ont été victimes.

Ainsi, sur 100 personnes hospitalisées à l’hôpital de l’Hôtel-Dieu Paris suite à une agression de leurs conjoints en 2004:  “86 cas de violences ont eu lieu le plus souvent à domicile, 78 des épisodes de violence étaient multiples et le dépôt de plainte rare lors des premiers épisodes.”

“Derrière ce paravent structurel c’est toute une conception de la fonction et du travail judiciaire qui est en cause. Car les performances institutionnelles de la justice en matière de conflits familiaux seraient médiocres tant au plan de la réparation des victimes, de la prévention de la récidive que de la pacification des conflits.”








https://journals.openedition.org/champpenal/50

Il ne faut pas rester pour les enfants.

L’enfant témoin de violence conjugale peut contracter le risque de  présenter des troubles psychopathologiques. Pour lui, cela peut être une source de stress et se traduire par de la dépression et de l’anxiété. L’enfant peut l’extérioriser et/ou l’intérioriser.

La violence conjugale peut mettre en jeu la sécurité de l’attachement de l’enfant.

C’est chez les autres

Les violences conjugales touchent toutes les classes sociales et toute les couches de population, selon Amnesty.

“Tu n’as qu’à porter plainte”

Le problème avec le fait de porter plainte est le suivant  : La peur.

De nombreuses femmes violentées ont indiqué avoir été mal reçues ou incomprises par la police. Porter plainte est encore plus difficile si les blessures ne sont pas visibles.

De plus, avec Salomé la 100ème victime de féminicide (en France), des témoins ont essayé d’intervenir mais aillant peur pour leurs vies ont appelé la Police, qui a tardé à arriver.

“On exagère un fait divers”

56 % des belges  sont CONSCIENTS de connaître au moins une victime de viols. Donc, on peut dire qu’une personne sur deux peut nommer au moins une connaissance qui a été victime de viol.

¼ des femmes se font ou ont été harcelées dans un lieu public.

24,9 % des femmes en Belgique ont été violées par leur partenaire.
Bon, je suis nul en chiffre mais si on arrondit le dixième de pourcentage, ça fait en moyenne 1 femme sur 4. ¼ des femmes ont été (ou sont) violées par leur conjoint ou partenaire. Sur toute la population des femmes qui ont répondu au questionnaire d’Amnesty internationale de 2014.

Contre 13 % des personnes hors du cercle conjugal.

Aussi  : Dans une étude belge menée sur les étudiants d’une université : 6 % des étudiantes ont déclaré avoir eu un rapport sexuel non désiré. 6 % ça fait 3 personnes sur 50, au moins une étudiante sur 25.

“ Il n’avait jamais été violent”, “ il est vraiment désolé”, “il le regrette”



https://www.amnesty.be/camp/droits-des-femmes/violence-conjugale/article/qu-est-ce-que-la-violence-conjugale

Ceci est un schéma d’Amnesty International montrant en général comment se produisent des violences conjugales au seins du couple.

Souvent il y a aussi une escalade de violence ou de possessions, qui est visible dans le même article et qui montre bien aussi, dans mon autre argument (au-dessus) que cela va jusqu’à la mort (dans la majorité des cas) :

/www.amnesty.be/camp/droits-des-femmes/violence-conjugale/article/qu-est-ce-que-la-violence-conjugale

Il existe plusieurs modalité de fonctionnement quant à la violence et au pouvoir :

  • la menace
  • l’intimidation
  • la violence psychologique
  • l’isolement de la victime
  • le déni des faits, retourner la responsabilité : minimiser les violences, dire que c’est de sa fautes, …
  • Menacer de lui enlever les enfants, lui dire que c’est une mauvaise mère.
  • User de ses privilèges masculins
  • Supprimer l’indépendance économique

Pour aller plus loin sur les signaux d’alarmes en cas de doutes : Amnesty.

Les violeurs/agresseurs/meurtrier sont fous ?

Au contraire : avoir des troubles mentaux est un risque de vulnérabilité face au violence conjugales. Cela peut même aggraver ou déclencher des décompensations pour les victimes.  C’est aussi un argument de discrétisation des partenaires face au dites violences.

Il n’y a pas de profil type, c’est indépendamment de l’âge, du niveau de revenu, de l’origine culturelle ou du statut marital.

Le conjoint violent se considère parfois comme une victime On remarque aussi que le conjoint violent peut s’estimer victime dans la situation, que ce soit d’abandon, d’injustice ou de mauvais traitement. Sa perception de la situation est ainsi erronée et il a du mal à reconnaître les droits de la véritable victime. De plus, il a tendance à se déresponsabiliser, y compris après à la séparation, en mettant l’échec de la relation sur les autres.”







https://www.informelle.osbl.ca/public/chronique-juridique_profil-des-hommes-violents.html

Freja Korsbaek

1 réflexion sur “Les idées reçues sur les violences conjugales et les féminicides”

  1. Et parmi tout ces formes de violence, la violence économique et près que normal dans mon pays.
    Car le conjoint crois avoir le droit de diriger ta vie , sous prétexte qu’il te nourri et subvient à tout tes besoins …. Comme la majorité des femmes de chez nous , être une femme au foyer c’est forcément se courber ,se fléchir,se rabaisser , s’humilier, être dépendante , obéissante, être un automate……on nous a rabâché tellement de conneries, qu’on ait maintenant vulnérable et à la portée des prédateurs. Et il y’a aussi cette fameuse phrase qui revient toujours…. »une femme doit subir, quoi qu’il puisse arriver au sein de son foyer » pour pouvoir préserver sa famille et son honneur….. balivernes, balivernes et encore balivernes ……IL N’Y A PAS D’EXCUSE À LA VIOLENCE 💔🤕💔

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