Opinion : les femmes congolaises

Le sujet soumis à notre reflexion porte sur les femmes congolaises et leur nature universelle.

Les femmes congolaises sont differentes des autres en rapport avec leur culture. Elles sont marginalisées par leur situation sociale, juridique et politique. En effet, bien que la loi et la constitution reconnaissent l’égalité entre les hommes et les femmes, on parle surtout de parité. La pratique de vécu quotidien des femmes est loin de cette réalité.

Égalité des chances des jeunes filles

Dès le bas âge, la culture congolaise est influencée par la coutume. Dans les milieux ruraux, on considère les filles (les femmes) comme des personnes destinées au mariage et aux travaux de ménage. Certains parents préfèrent envoyer les garçons à l’école plutôt que les filles.

Selon eux, l’école, l’éducation et la responsabilité sont destinées aux garçons. Ils estiment que cela ne sert à rien d’envoyer les filles à l’école puisqu’elles vont se marier.

Cependant, envoyer les filles à l’école est une responsabilité que les autorités doivent prendre. Car, aujourd’hui, seuls les parents instruits et qui connaissent les droits des femmes envoient leurs filles à l’école.

Les jeunes filles sont victimes de cette position sociale qui la considère vouée au mariage, à la cuisine, etc. Les femmes congolaises sont limitées à faire des enfants, le ménage et s’occuper de leur foyer, rien de plus.

Dans l’hypothèse où les jeunes filles étudient, il y a parfois des débats sur les choix des métiers. En effet, on considère d’avance que les filles sont des êtres faibles et fragiles. Par conséquent, elles ne peuvent pas être ingénieures ou magistrates, etc., parce que ces métiers exigent beaucoup de courage et de responsabilité.

Certes, les difficultés culturelles ont beaucoup évolué de nos jours. Mais, elles demeurent dans la société et influencent encore les jeunes filles.

Condition et intégration des femmes dans la société

Les femmes adultes, mères de famille ou travaillant dans diverses structures de la société, sont une fois encore exposées à des multiples difficultés et contraintes. Celles-ci font que leur intégration et leur évolution ne sont pas faciles en afrique. C’est évidemment aussi le cas en République démocratique du Congo. Les femmes subissent aussi beaucoup de violences et de choses négatives dans leur vie.

Quand bien même elles réussissent à l’école et détiennent un diplôme, elles doivent se confirmer par des efforts.

En entreprise

Au Congo, lorsqu’une femme réussit à occuper un grand poste, par exemple comme ministre ou PDG d’une grande institution, on considère qu’elle n’a pas mérité ce travail.

Ainsi, soit elle bénéficie d’une faveur ou est appuyée par un copain / son père / etc., soit elle a réussi par une promotion canapé.

Sur le plan politique

Sur le plan politique, les femmes n’ont pas du tout les mêmes chances que les hommes.

Le contexte politique du pays est tel qu’elles n’ont pas beaucoup de chances d’émerger. Surtout, dans les niveaux de prise des décision, on ne tient vraiment pas compte de la participation des femmes.

Ainsi, les réunions politiques se tiennent tard la nuit. Comment une femme doit participer à cette heure-là? Elle serait obligée de rentrer chez elle à la maison pour ses enfants et pour s’occuper de son foyer.

Dans le contexte électoral, également, il n’y a pas beaucoup de femmes par rapport aux hommes. Pourtant, elles ont aussi des désirs et des ambitions. Mais le plus souvent, elles n’ont pas vraiment accès aux carrés. Et puis, elles n’ont pas beaucoup de moyens pour participer à la campagne électorale qui exige beaucoup de gymnastiques. Tout ceci constitue quand même un frein. Voilà donc les difficultés que racontent les femmes.

Bien sûr, nous avons des lois. Mais dans la pratique, ce n’est pas facile pour les femmes.

En cas de guerre

En cas de guerre, les femmes sont obligées de se déplacer avec les enfants dans des milieux ruraux.

Elles sont victimes de toute sorte de violences. Cela entraine aussi des conséquences sur les enfants.

En plus, il ya les effets collatéraux liés à la prise en charge du ménage. En effet, les femmes du village sont appelées à produire la nourriture à partir de leurs champs. Elles sont beaucoup plus cultivatrices.

La situation de la guerre entraîne les déplacements de familles et l’abandon des terres. En conséquence, elles ne savent plus travailler. Elles deviennent pauvres, démunies, en manque de terre. C’est comme ça que tout est détruit avec le contexte de la guerre et l’instabilité. Ainsi, les femmes sont encore de plus en plus fragilisées.

L’absence de revenus est une contrainte majeure que subissent les femmes congolaises qui n’ont pas de travail dans le secteur formel.

Les femmes sont victimes de ce drame et n’assurent, alors, pas l’éducation de leurs enfants en toute quiétude.

En conlusion

En conclusion, nous pouvons affirmer sans risque de nous contredire que les femmes congolaises sont soumises à des pressions négatives qui impactent leur vie.

Elles sont appelées à se battre pour arracher leurs droits légitimes et à s’affirmer autant que les hommes pour participer au développement de leur pays. Leur rôle cesse petit à petit de rester dans le ménage et les champs. Elles pénètrent le monde politique et envoient de plus en plus les filles à l’école.

Le travail à faire reste immense au niveau mental. Et nous estimons qu’il sera possible de profiter des progrès des nouvelles technologies de l’information pour donner la chance aux femmes congolaises de progresser.

Linda Mamenga

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