Opinion : représentation de la mémoire traumatique

Quand Miriam m’a présenté ce dont elle allait parler dans son live, et qu’elle m’a expliqué ce qu’était la mémoire traumatique (j’ai eu une avant-première du live), j’étais étonnée de ne pas avoir été au courant plus tôt de ce que c’était. 

C’est à ce moment-là que j’ai réalisé qu’une des raisons pour lesquelles peu de gens sont informés de ce genre de troubles post-traumatiques, est le manque de représentation de la part des médias audiovisuels.

Étant une jeune de 16 ans, une grande partie des informations et de la culture que je possède me viennent depuis les réseaux sociaux, les séries ou d’autres plateformes de contenu.

Et je me demande pourquoi, si on peut créer des séries médicales où l’on représente et où l’on parle de différentes maladies, on ne pourrait pas, dans des séries plus centrées sur des jeunes qui ont vécu des violences sexuelles, représenter des cas de mémoire traumatique. 

Alors qu’une plus grande représentation de ce genre de conséquences psychologiques permettrait « d’éduquer » un plus large public sur le sujet. Ce qui serait une bonne chose puisque aujourd’hui beaucoup de procès sont médiatisés, et que, le public, qui se permet de se créer une opinion sur le sujet, n’est pas toujours bien informé. 

Pour une personne extérieure à un procès qui le suit via les médias, le changement d’une personne dans la manière de raconter une agression sexuelle vécue peut signifier que cette personne ment alors que cela pourrait parfaitement être un mécanisme de défense du cerveau. 

Victoria Léonard

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