Pour rappel la taxe rose est un concept venu tout droit des États-Unis. Cette taxe est appliquée sur des produits destinés aux femmes, tels que les produits de beauté, les vêtements, les jouets, les serviettes hygiéniques et même les rasoirs. Ces produits sont souvent plus chers que ceux destinés aux hommes.
Le concept de la taxe rose est apparu pour la première fois dans les années 1990, lorsqu’il a été constaté que les femmes payaient plus cher que les hommes pour les produits similaires, tels que les rasoirs. Cette pratique est devenue courante et s’est étendue à d’autres produits, notamment les produits de soins personnels, les jouets pour enfants et les vêtements.
À titre personnel, je suis convaincue que nous sommes confrontés à une pratique discriminatoire qui se cache derrière des couleurs prétendument plus « féminines ». Les femmes paient simplement plus cher parce qu’elles sont des femmes, et cela constitue une injustice supplémentaire à laquelle les femmes sont confrontées. N’oublions pas que l’écart salarial moyen entre les femmes et les hommes est de 9,2 %[1]. Malgré cela, les femmes sont contraintes de payer plus cher pour des produits similaires.
Bien que le terme « taxe rose » soit nouveau pour moi, la différence de prix entre les produits pour femmes et pour hommes ne l’est pas. La première fois que j’ai remarqué cette discrimination, c’était pour une mousse à raser. La mousse à raser pour peau sensible de la même marque coûtait 1,19 € de plus pour les femmes que pour les hommes.
Le 15 février, Miriam Ben Jattou a été interviewée par RTL-TVI pour discuter de ce sujet dans le cadre du journal quotidien de 19 heures.
Maeva Tshitoko
[1] https://igvm-iefh.belgium.be/fr